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Outre cette frénésie capitaliste et cet extraordinaire potentiel de croissance qui se cristallisent autour d'Internet, les dangers pour l'économie et par conséquent pour le domaine social sont bien présents. D'une part on risque et c'est déjà le cas de créer un salariat à plusieurs vitesses, avec des salariés qui continuent à percevoir un revenu dont les augmentations sont difficilement tangibles, des salariés qui payés en stock options jouent finalement leur salaire en bourse avec les risques de krach, et d'autre part ceux qui finalement sont toujours gagnants, les dirigeants (revenu du travail conséquent et stock options en masse) et les investisseurs qui de part leur métier eux sont le mieux informés sur le fonctionnement des marchés financiers et par conséquent beaucoup moins exposés qu'un salarié payé en stock options. Plus globalement, si l'on considère l'expansion des sites Web commerciaux par rapport aux autres sites (Diapo 10), et leur rythme de développement proprement délirant, la domination des premiers et notamment les sites commerciaux américains fait surgir le risque de voir l'espace public que peut constituer Internet comme on l'a vu dans la première partie s'étioler et anéantir finalement tout espoir pour la majeure partie des citoyens du monde qui ne sont pas encore au fait avec cette technologie de pouvoir reconquérir en partie à l'aide de ce moyen d'expression puissant l'espace démocratique, et de s'apercevoir trop tard que l'on aura 99% de chance de naviguer ou de surfer sur un site où leur porte-monnaie risque d'être mis à très forte contribution. 

Que peut on faire ? Et bien une fois encore pour aller vite, il faut en s'informant et en se mettant au fait des risques évidents de dérives (comme j'ai tenté de le faire avec cet exposé) mettre à contribution les élus pour que des réglementations  des lois soient adoptées, votées et appliquées pour répondre aux éxigences du citoyen, et pour qu'enfin Internet ne soit plus en reprenant une phrase de Guy Lacroix, « ce mirroir de sorcière où nous ne voulons lire que la toute puissance des sciences et des techniques et la fin de nos problème. Car cet Internet là est certainement un mirage» .