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Paris 15e arrondissement

 
La Fiscalité locale 
Gérard Gourgechon, vice-président du conseil scientifique d'Attac 

La principe des impôts locaux a été constitué en 1790, rien de fondamental n'a été modifié depuis cette date. Avec le système actuel les marges de manoeuvre des collectivités locales sont extrêmement faibles : elles ont simplement la possibilité de moduler un peu les taux. Une réforme en profondeur est nécessaire : 

  • pour donner plus de pouvoir aux collectivités locales,
  • pour mieux prendre en compte les revenus,
  • pour favoriser l'emploi par la suppression de la part salariale et de la taxe professionnelle.

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La Ville, laboratoire de l'innovation sociale 
Michel Hervé, maire de Parthenay 

Le niveau local est un lieu où l'on prend conscience des autres, où doit se développer la citoyenneté à travers le « faire ensemble ». Le but à se fixer est de passer du stade de la démocratie représentative à celui de la démocratie participative. Le rôle de l'élu n'est plus alors seulement celui de décider, mais aussi celui de faciliter. Le maire qui est au contact des réalités concrètes doit s'efforcer de favoriser la création de liens entre les citoyens : 

  • en soutenant des projets collectifs permettant de former la population au rôle de citoyen,
  • en fournissant l'infrastructure matérielle permettant l'éclosion de tels projets : lieux de rencontre, espaces collectifs susceptibles de favoriser l'accès à la formation et à la culture.
Il faut souligner l'importance des nouvelles technologies (Internet) qui permettent non seulement de « globaliser » mais aussi de faire ressortir le spécifique et de résister ainsi à l'uniformisation. Ainsi à Parthenay douze espaces collectifs comportant un accès gratuit à Internet ont été installés dans les lieux où la population a l'habitude de se réunir : mairie, lieux sportifs, centre culturel, ... 

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Les capacités de mobilisation des territoires 
Claude Saunier, sénateur des Côtes d'Armor,  
maire de Saint-Brieuc,   
président de la communauté d'agglomération de Saint-Brieuc 

La mondialisation fragilise les villes moyennes dont il est difficile de prévoir l'avenir à l'échéance de 50 ans. La mondialisation a tendance à désertifier le territoire, et cela pour plusieurs raisons : 

  • la révolution des transports (TGV) qui permet de se rendre rapidement et facilement dans les grands centres de décision pousse paradoxalement à la concentration,
  • les grandes entreprises privées s'implantent de préférence près d'un lieu où se trouve une grande concentration de consommateurs potentiels, ainsi l'insuffisance du poids démographique est-elle  souvent un obstacle au développement des villes moyennes,
  • éloignement des centres où se produit l'innovation,
  • un certain enfermement culturel maintient parfois ces villes à l'écart des grands courants de pensée.
Pour que les territoires survivent il faut une double condition : une capacité à anticiper et à mobiliser sur des projets novateurs, une capacité à mobiliser les acteurs de terrain. 
La création du Réseau des Villes Moyennes Bretonnes regroupant en particulier Saint-Brieuc et Quimper répond à ce double objectif. Le but est de créer une communauté d'intérêt entre plusieurs villes de même taille de façon : 
  • à éviter les rivalités et les pratiques de « dumping »  visant à attirer  les entreprises privées,
  • à atteindre un poids démographique plus important.
Dans ce cadre tout succès de l'une des villes bénéficie aussi aux autres. 

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Dernière mise à jour : 17 mars 2000
Page réalisée par Daniel Vivas pour Attac 15ème